La RSE ne passe pas simplement par la signature d’une charte (même si c’est un bon début), mais par des actions concrètes dans l’entreprise. Il faut cependant garder à l’esprit que ces actions doivent être menées de façon concertée avec les parties prenantes. Les mesures à prendre doivent répondre aux enjeux particuliers du secteur d’activité de l’entreprise. Sa responsabilité s’exerce sur l’ensemble de sa sphère d’influence. Ainsi l’entreprise choisira des indicateurs propres pour guider sa stratégie et mesurer sa performance.
L’idée est de pouvoir associer aux KPI (indicateurs de performance ou Key Performance Indicators), des indicateurs SMART, afin de cerner au plus près les moyens d’action de l’entreprise. Les indicateurs SMART sont :
- Spécifiques
- Mesurables
- Atteignables
- Réalistes
- Temporellement définis
A titre d’exemple, et pour chacun des 3 critères de la RSE, l’entreprise pourrait choisir de mesurer :
Pour les indicateurs environnementaux : son bilan carbone, la part de déchets recyclés ou non, la consommation énergétique, la consommation en eau, la part d’emballages en carton, plastiques, recyclés ou non, etc…
Pour les indicateurs sociétaux : nombre de femmes et d’hommes de l’entreprise (parité hommes/femmes), le nombre de salariés formés, le taux d’absentéisme, le taux d’ancienneté, l’écart de rémunération hommes/femmes, le nombre de CDI et de CDD, etc…
Pour les indicateurs de gouvernance : l’organigramme de gouvernance de l’entreprise, le nombre de promotions internes, le partage dans la prise de décision et le management, les ressources allouées à la politique RSE, la répartition du Capital Social, etc…
Pourquoi et comment obtenir un label RSE
Félicitations, vous avez décidé d’engager votre entreprise dans la démarche RSE, car vous avez compris que c’est une stratégie « gagnant-gagnant ».