La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises ou Responsabilité Sociale des Entreprises) a d’abord été définie par la commission européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes ». Cette première définition a depuis évolué et se conçoit aujourd’hui comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». En effet depuis la Loi Pacte, la notion de « volonté » cède peu à peu la place à une notion de « considération obligatoire » envers les enjeux environnementaux et sociaux.
Pour être plus concret, la RSE consiste à appliquer aux entreprises les critères de développement durable, à plusieurs niveaux. Pour les organisations, on parle au sens large de RSO.
La RSE est la recherche d’un équilibre assis sur 3 facteurs principaux :
- Respect de l’environnement
- Impact positif sur la société
- Stabilité économique
Cet équilibre est construit entre l’entreprise et l’ensemble de ses ressources internes et partenaires externes :
- Fournisseurs
- Clients
- Actionnaires
- Acteurs du territoire
Quelles sont les entreprises concernées par la RSE
La loi Pacte implique depuis sa promulgation une implication de l’ensemble des entreprises dans la gestion de leurs impacts environnementaux et sociaux…
Les enjeux d’une politique RSE
On ne le dira jamais assez, l’enjeu majeur d’une démarche RSE est de relier les 3 piliers du développement durable.
Sur quoi doivent porter les actions d’une politique RSE
En se référant aux 3 critères principaux (environnementaux, sociétaux, gouvernance), les enjeux d’une politique RSE portent sur les 7 points suivants
S’engager dans la démarche RSE
La RSE ne passe pas simplement par la signature d’une charte (même si c’est un bon début), mais par des actions concrètes dans l’entreprise.
Pourquoi et comment obtenir un label RSE
Félicitations, vous avez décidé d’engager votre entreprise dans la démarche RSE, car vous avez compris que c’est une stratégie « gagnant-gagnant ».
Les labels et certificats RSE
Avant toute chose, il faut bien comprendre que la référence en termes de RSE est la norme ISO 26000 qui est mondiale, complète et largement reconnue.
La RSE, une politique d’avenir pour les entreprises
Bien que la réglementation n’ait pas encore touché l’ensemble des entreprises et organisations sur le territoire national, il n’en demeure pas moins que les bouleversements climatiques, la prise de conscience des enjeux du développement durable et la nécessité d’inventer des modèles économiques responsables font de la RSE un sujet incontournable du monde économique de demain.
La législation tend à intervenir de plus en plus dans le domaine de la RSE (loi Sapin II de 2017 sur l’obligation d’information sur les risques de corruption, loi Pacte de 2019 qui instaure 3 mesures principales en termes de RSE dont une impérative sur la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux). Il faut s’attendre à ce que les pouvoirs publics légifèrent de plus en plus pour imposer un cadre RSE à la fois au secteur public mais aussi au secteur économique.
Adaptable à toute taille d’entreprise ou d’organisation, encadrée par des référentiels techniques, valorisable par la labellisation, la démarche RSE est un enjeu majeur de compétitivité et de pérennité des structures existantes ou à venir.